Le Paladin s’avance, il réchauffe le cœur
Du sceptre lumineux dont il sera vainqueur ;
Une tendre promesse exalte son visage
Troublé par une étoile où frissonne un présage.
Le jour meurt dans l’azur flottant de l’horizon
Et le flambeau du soir soulève ma raison ;
Mon ventre nu s’expose à de folles batailles
Lorsque l’astre pétrit
le creux de mes entrailles.
Les marais du silence épousent des parfums
Qui tiédissent les draps de nos soupirs défunts ;
Ton souffle étreint ma chair perlant de plénitude
Désir charnel, l’amour prône l’infinitude.
La fontaine d’eau vive écarte mes tourments
Mais Cupidon folâtre en dépit des serments ;
Avant qu’il ne succombe au sommet des alarmes
L’or d’une flammerole insuffle quelques larmes.
14
février 2013
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