La douceur de ce jour
s’empreint de l’innocence
D’un enfant qui va naître
avec précocité ;
Ce lien se rattache au
bonheur suscité...
Il comble notre amour de sa
magnificence.
Une aube radieuse éclaire ta naissance
Que ma voix chantera dans toute la cité ;
Une aube radieuse éclaire ta naissance
Que ma voix chantera dans toute la cité ;
Chacun de nous s’émeut du
prénom récité
Cher petit-fils Léo, voici
la connaissance.
Ton visage fulgure, étrange émotion
Ton visage fulgure, étrange émotion
La tendresse grandit telle
dévotion…
Nos baisers sur ta main
tremblent de gratitude.
Dans nos regards, l’azur dévoile ta splendeur
Ton sourire adorable avive ta candeur
Amis, parents, le ciel offre la plénitude !
Dans nos regards, l’azur dévoile ta splendeur
Ton sourire adorable avive ta candeur
Amis, parents, le ciel offre la plénitude !
Sonnet : poème à forme fixe, constitué de deux quatrains
et de deux tercets, en alexandrins (6/6 pieds) soit 168
syllabes pour 14 vers, comportant 5 rimes
différentes, suivant le schéma :
A.B.B.A. – A.B.B.A. – C.C.D. – E.D.E. (ou E.E.D.).
Prosodie respectée ainsi que
les élisions aux césures. Pas d’écho entre les césures et les rimes. Pas de mot
répété (à l’exception des articles). Deux « et » maximum. Consonnes
d’appui. Pas d’enjambement ou rejet entre chaque strophe terminée par une
ponctuation. Une inversion acceptée. Di-é-rèses effectuées. La chute exprime
une pensée délicate.
Autre(s)
sonnet(s) :
CHÈRE ENFANT
Le mur dessine un songe où vibre la veilleuse
Ton visage frissonne à l’abri du sommeil ;
Sur ton front, je dépose un doux baiser vermeil
Ma main câline flatte une boucle soyeuse.
Tes cris fusent en force, éclats de la rieuse,
Le mur dessine un songe où vibre la veilleuse
Ton visage frissonne à l’abri du sommeil ;
Sur ton front, je dépose un doux baiser vermeil
Ma main câline flatte une boucle soyeuse.
Tes cris fusent en force, éclats de la rieuse,
Un ange me fulgure aux
faveurs de l’éveil ;
Dans l’azur qui m’étreint,
pétille le soleil,
Tes yeux sont l’infini, source mystérieuse.
L’aurore jusqu’au soir tresse un tableau charmant ;
Peut-on peindre l’amour, notre éblouissement ?
L’heure égrappe son règne où dansent les nuées.
Enfant de la lumière, accueille nos regards
Tes prunelles saphir bleuissent, enjouées…
Tes yeux sont l’infini, source mystérieuse.
L’aurore jusqu’au soir tresse un tableau charmant ;
Peut-on peindre l’amour, notre éblouissement ?
L’heure égrappe son règne où dansent les nuées.
Enfant de la lumière, accueille nos regards
Tes prunelles saphir bleuissent, enjouées…
Les grâces du
bonheur insufflent mille égards.
LIVRE SACRÉ
Un flamboiement rieur couronne la fenêtre
Tel un Zéphyr d’Amour qui traverse le soir ;
Les rayons du soleil recouvrent l’ostensoir
Qu’une frise d’or pur diapre de bien-être.
Un souvenir t’enlace et la foi te pénètre
Tandis qu’un doux arôme effleure l’encensoir !
Le corps mystérieux tremble sur l’aspersoir,
La douceur de l’effluve est propice au renaître.
L’écharpe de la nuit égrène le jasmin,
La myrrhe, le santal, trônent sur le chemin,
Le feu sacré d’une ombre orne ta rêverie.
Ouvriras-tu l’Écrin serti d’argent, d’émaux ?
Tu saisis l’Unité de cette heure fleurie
Quand la Sainte Écriture accompagne ces mots.
PROMESSE
Devant l’inestimable,
accueillons sa naissance
Lorsque l’Enfant divin naît
dans l’humilité ;
Du Père, Il a reçu la
Prodigalité...
Comme un trésor qui s’offre
avec réjouissance.
Alors que l’Évangile en
donne connaissance
L’âme vibre d’amour pour Sa
grande Bonté ;
Il ne nous juge pas dans
notre humanité...
L’Esprit revêt nos yeux
d’un ciel de quintessence.
L’eau me brûle, j’ai soif
et goûte les frissons
De l’indicible Source au
creuset des buissons,
Je peins l’or, l’indigo,
des encres d’aquarelle.
Le Christ couronne l’œuvre,
un bijou pictural
Que Sa clarté bénit d’une
ombre intemporelle,
La croix baigne mon cœur d’un
parfum sépulcral.
DOUCEUR SÉPULCRALE
La veine qui palpite aspire
le calmant...
Sur les draps, se repose une femme pâlotte ;
Le désarroi l’étreint, quelque bruine flotte,
Elle accepte l’épreuve et se bat dignement.
Sur les draps, se repose une femme pâlotte ;
Le désarroi l’étreint, quelque bruine flotte,
Elle accepte l’épreuve et se bat dignement.
Son regard voilé d’eau
franchit le firmament
Qu’une Étoile transperce, en la voûte falote ;
Qu’une Étoile transperce, en la voûte falote ;
Le mal pourfend son corps,
l’écrase, elle grelotte,
L’Ange froid se rapproche, Ô quel déchirement !
La fosse que l’on scelle offre la quiétude
L’Ange froid se rapproche, Ô quel déchirement !
La fosse que l’on scelle offre la quiétude
Les fleuris du soleil
baignent l’infinitude
Nous t’implorons Mon Dieu quand fuit le dernier soir.
Un parfum sur la tombe exhorte les ténèbres
L’azur de tes yeux luit lorsque je viens m’asseoir
La douceur de ton âme ourle ces fleurs funèbres.
Nous t’implorons Mon Dieu quand fuit le dernier soir.
Un parfum sur la tombe exhorte les ténèbres
L’azur de tes yeux luit lorsque je viens m’asseoir
La douceur de ton âme ourle ces fleurs funèbres.
Marie-France Moriaux
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