Le ciel crépusculaire enlace tes possibles,
L’espoir est le flambeau des rêves que tu cibles ;
Le couchant qui s’endort forme un front langoureux,
L’espoir est le flambeau des rêves que tu cibles ;
Le couchant qui s’endort forme un front langoureux,
Une Étoile s’embrase, elle étreint l’Amoureux.
L’eau vive papillonne aux cimes des alpages,
La source d’abondance exulte avec émoi ;
Saisis dans chaque souffle un cœur qui bat pour toi,
Ouvre tes yeux sur l’aube où flottent les nuages.
Les pâleurs de la brume absorbent la clarté,
La montagne s’efface, errante Majesté ;
Les perles d’un soupir gémissent dans l’ornière,
La nature suspend sa lyre prisonnière.
Entendez-vous ces luths, les rires d’un sanglot ?
L’assourdissant Breda calme ses fulgurances ;
L’horizon chasse au loin de secrètes souffrances,
Nous verrons l’Éternel éclairer l’Angelot !
Marie-France Moriaux – (Été 2012)
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