Le Rhône, Lyon |
Vers quel ailleurs cours-tu, fleuve aux effluves bleus ?
Puis-je saisir ton souffle où m’insuffle ta grâce ?
Ta vague diaprée afflue en flots fringants,
Flic flac, ta folle frange afflige les reflux.
Ta fronde s’accélère, affrontant les brisants,
Déflagre ton arôme, un déluge m’inonde.
La rime, je réprime, enfin me voici libre,
Le navire des mots chavire le poète.
Ton capiteux sourire enivre mes silences,
Se fige mon esprit transporté par ta fougue.
Un soupir me distrait des flaques turbulentes,
Je délaisse tes bras, prince aux flancs d’émeraude.
RHÔNE l’impétueux, rejoins les Aigues-Mortes,
Jette-toi sans faiblir en Méditerranée.
Le Rhône, Lyon.
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