25 déc. 2011

EMMANUEL




  
Au soleil de ta gloire, est proche ta venue,
Brillent l’humilité, la joie et l’espérance,
Mystérieuse plénitude.


Veille le saint ciboire au-delà de la nue,
Sauveur emmailloté, vient notre délivrance,
Grâce éclairant la solitude.


Ton Verbe, il nous faut boire, onction répandue,
Esprit de vérité, face à notre ignorance,
Exhausse notre gratitude.

Noël

SANCTUAIRE D'AMOUR


J’attends l’aimé chaque jour,
Dès qu’il me parle, m’écoute,
Rayonne l’âme éperdue.

Faveur qui me dépasse…
Quel homme, ainsi, m’émerveilla ?
Sa lumière me guide au Soleil de la Joie.

Lui seul connaît mes pensées,
Sa fidèle présence est mon refuge.

Il frappe, j’ouvre la porte,
Luit la Source jaillissante.


Noël

3 déc. 2011

MUSICALES COULEURS - (Douzedeux)

Tapis verts du Mont Dol, se pâment vos embruns,
Coulent sur vos tableaux ces teintes cramoisies,
L'hiver songeur, s’empourpre, en fines courtoisies ;
S’infléchissent les joncs sur leurs tiges moisies
Implorent-ils la mer face au Mont-Saint-Michel ?
Leur sourit Notre-Dame où se nimbe la baie ;
Les flots tumultueux rongent les contours bruns,
Frémissent les rochers des falaises transies,
La fronde se fracasse, écumes, frénésies ;
Nichent les cormorans sur les pointes rosies,
Exultent leurs clameurs trônant sur Cap-Fréhel,
Le vent heurte le sable et creuse encor la plaie.

Châteaux hantés… vos murs, -fantastiques emprunts
Aux légendaires tours-, du temps des bourgeoisies,
Couvrirent quelque meurtre, enfers, hypocrisies,
L’Histoire illustra-t-elle infâmes hérésies ?
L’eau trépigne, clapote, enserre l’archipel,
Korrigans des sous-bois, cachez-vous dans la haie !
Folâtre un monde étrange effleurant les nerpruns,
La mouette rieuse escorte ses sosies…
Phare ! L’œil de cristal dont tu nous rassasies
Scintille... sur la côte, anses, courbes choisies ;
Frissonne le grand gouffre au cœur de Trégastel,
Zéphyrs, soufflez tel orgue exalté par sa laie !


SUR LES BERGES DU RHÔNE

Promenade sur les berges ...





Jusqu'au Parc du Confluent ...



SUR LE CHEMIN DES DOUZE APÔTRES...

Vues automnales montmelassiennes :
Vignes rousses en extase
Couleurs étincelantes

 
Lueurs sur les cimes
Chapelle St-Bonnet

29 oct. 2011

OCTOBRE CHANTE SES SUAVES ROUSSEURS ...

 En ses rougeoyants feuillages 
 Rousseurs automnales

 Ses tons d'ocre, bleu, vert, roux,  
 La feuille qui vole et se pose...  
 Marque-page automnal  

Champ Beauregardien

Sillons Beauregardiens

 Un avion dans le ciel d'encre décinois  


17 oct. 2011

OCTOBRE ILLUMINE LA ROSE…


 Rose emperlée de rosée  


Le papillon doré égaye nos lavandes,
Grimpent la sauterelle et cette coccinelle,
Croquez donc la verdure, escargots du jardin !










Le temps s’enfuit, septembre aussi…
La sève coule, intacte, énamourant l’automne,
Le feuillage verdoie, il s’empourpre, brunit,
Le grain ne meurt-il pas pour renaître demain ?

Ciel gris bleu sur la terre ocreuse…
Lueur perpétuée au-delà des sillons,
Une auréole bleue éclabousse les arbres,
Le trio de corbeaux, sur les sillons, picore.

Le couchant nacre tes paupières…
 
 

Le manteau de la nuit revêt le soir lunaire...
Les crachins de la brume étreignent l’astre roux,
Bientôt poindra l’aurore, Ô voici le soleil !


Lever du soleil décinois
(Champ-Blanc)

23 sept. 2011

LE BRÉDA

L’aurore. La rosée évanescente du matin. Des lueurs sur le sentier. Les cailloux de l’instant se perpétuent dans le regard. Des odeurs d’enfance remontent de la terre ; un berger auprès du troupeau. Le silence dans la forêt aux senteurs d’humus. La plénitude, intacte. Des éclats de bonheur où poigne un chant d’oiseaux. La lumière du soleil lustre les arbres. Une promenade au seuil d’un nouveau monde…

LE BRÉDA

Les roulis du torrent à l’approche des rochers. La température qui fraîchit. L’ampleur de l’eau dévalant l’amplitude des cascades... Mes pas crissant sur le chemin. Le Bout du Monde au bord de mon cristallin…

L’arrivée au pont et le passage sur le vide. L’impétuosité des flots. Un amoncellement de gravats gravés au cœur de la montagne ; le sentier parsemé de pierres de lauze…

La grotte ; le trou noir. Des arbres déracinés. L’altération des marches d’escalier. Le lit mielleux et froid du Bréda. L’exacerbante solitude qui creuse un creux et vous attire vers l’inaccessible volupté.

Un escarpement et c’est l’abandon du lieu qui vous étreint. Un frôlement, vous tressaillez. Votre cœur bat plus vite. Vous êtes au Bout du Monde.

Vous ne pourrez aller plus loin. L’enceinte vous l’interdit ; elle vous sépare d’un effondrement rocheux. Là-dessous, dort l’ancienne mine désaffectée. Irrémédiablement murée.

L’onde encercle le garde-corps d’une barrière qui pend ; désarticulée. Union entre l’eau et le métal. La mort ; définitive.

Lointain hululement. L’homme a glissé dans sa rêverie. Avant, il venait souvent ici, pour pêcher. Aucune clôture n’existait alors. Il escaladait la roche ; le pur délice. Rien n’aurait pu l’arrêter de sa quête vers l'insaisissable muraille. Il aimait à se ressourcer ; en solitaire.

Coule, coule, torrent… l’homme a fermé les yeux. Des larmes coulent sur sa joue. Il se revoit traverser les sentiers, les ponts, les dévers pierreux. Sous ses pieds, les plaques du pont ont bougé. Il change de côté. La rambarde est instable. Il trébuche…

Pleure, pleure, torrent… le bonheur s’est enfui. L’homme fixe intensément les ultimes lueurs du soir tombant.

Les grillons se sont tus. Nuit. L’éternité. Un jour, l’on ne sait pourquoi, l’âme endigue la mémoire, en l’intime de soi. Trésor du dernier envol ? Le grand départ ? Qui sait ?

Sanglote, sanglote, torrent… où serai-je ? où seras-tu ? où serons-nous ... demain ?

Pour Jean-Jacques Bloch,

(Extrait du recueil « Regards de Vie » - 2006). 

En hommage à feu notre ami le Grand Poète,
Jean-Jacques BLOCH, créateur entre autres,
De la forme de poésie classique "Le Nombre d'Or"
Ainsi que de la prestigieuse revue
"Mélusine" à la portée de tous.

20 sept. 2011

AU ROYAUME DES ÉTOILES


















Joie de l’espérance

Au royaume des étoiles

Lumière foudroyée au cénacle des anges
Poète ! Écoute nos louanges !
Est-ce toi, dans la nue, aux portes du passage ?
Te voici, près du trône, sage ;
Quelle source d’amour au-delà de la terre
Invita l’homme solitaire ?
Entouré du manteau des ailes de la joie
Brille Ô Ciel ! Montre-nous la voie !


LEVANT, COUCHANT, SILLONS, CRÉATION ... DÉCINOIS

Levers du soleil sur Champ-Blanc

Couchers du soleil

Pluie, arc-en-ciel
L'escargot pointe ses cornes aux jolis yeux
La rose et les sillons
Merveille décinoise,
Création du service des Espaces Verts,
Décines.

Dernière Publication...

Le Cantique des Roses

« L'arc-en-ciel poétique » du 3e samedi de juin  Le défi d'Elea Laureen, clic sur  Lou  Mot imposé pour ce défi : « Hymne » Le Flamb...

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