L’étonnant crépuscule étend sa carapace
Sur le vaste horizon ravi de nous offrir
Des éclairs de magie où l’or ne peut souffrir
De survivre dans l’ombre aux rosiers de l’espace.
La scène lumineuse exprime ses doux vœux
Colorant de vapeurs ce ballet de lumière ;
Des caresses de lune à cette heure première
Murmurent des secrets révélant des aveux.
Les feuillages dorés renaissent de l’automne
Dont la mélancolie erre en flous vaporeux ;
Les rameaux de l’espoir scintillent, langoureux
Tandis que dans la neige, une pierre chantonne.
Ce petit caillou rêve ardemment sous mes pas
Il me dit son désir de faire ce voyage,
J’aimerais le rejoindre au gré d’un clair sillage
Mais il s’enfuit sous l’eau... de la vie à trépas ?
Explorons l’invisible, insufflés par l’offrande
De la terre et du verbe, épris de l’immanent ;
De tout règne d’amour, quel qu’il soit, rémanent,
L’âme ardente se fond dans l’art qui la transcende.
Proposition du Salon des Poètes de Lyon :
Placer les mots suivants : Lumière – espace – souffrir ;
Phrase : « une pierre m’a dit ».
S'inpirer de la photo proposée.