RECOMPOSONS NOS SOUVENIRS

Tu baignes dans la plénitude

D’un flot caressant,
Je dessine l’infinitude
D’un souffle naissant.

L’onde coule, tumultuaire

Par ton feu sacré,
Fleurit ma joie au sanctuaire
De l’être adoré.

Une mère sait reconnaître

La proportion,
Bonheur des enfants qui vont naître,
Belle équation ! 

Le flux vital de l’harmonie

Fond sur nous, soyeux,
Partageons la source infinie
Qui parfait nos yeux.

Vois-tu l’aïeul anachorète ?

Il prie encor Dieu…
Il se détache puis s’apprête
À nous dire adieu…

Tomberons-nous dans quelque abîme
Sans souffrir de maux ?
Quittant la sphère d’or sublime
Voici les jumeaux !

Nombre d'Or (8/5)

FLEURIS PRINTANIERS - II -

 

 

 

 

 

 

INSOLITUDE - II -

 

 

 

LUMIÈRE PASCALE

 

 

Samedi Saint (méditation)

 

 

« Lorsque nos yeux brûlent d'avoir tant aimé, tant espéré … la Grâce nous invente des soleils qui transpercent nos douleurs. La fulgurance transfigure ces larmes que le ciel blanc verse à foison sur l’humaine souffrance. C’est lorsque nous croyons avoir tout perdu que la confiance et la persévérance nous ouvrent vers ce chemin d’amour et d’espérance. Le voile recouvrant l’épreuve se lève et nous recevons Sa Lumière au-delà des silences de l’attente. »