26 déc. 2012

MUSICALE POÉSIE

Hommage au poète feu Bernard Siméone.


Derrière l’écran du Silence
Une Voix… célèbre avec ardeur
Sa Joie de chanter l’Inexprimable
Que ma raison brûlante
Veille au Mausolée.

Ne pleure pas, petite voix !

Les Soupirs du Piano frissonnent
Des Souffrances retenues
Que Ta Lumière suspend !
Lorsque Tes bras m’étreignent,
Tu me transportes vers l’au-delà.

Ne pleure pas, petite voix !

Tu saisis ma Tristesse
Accordée au Pupitre de la Félicité !
Quel Bercement heureux soulève ton Âme ?
La Colombe roucoule…
Ta Main aimée ouvre la Porte des Souvenirs.

Ne pleure pas, petite voix !

Le Bonheur fuit dans l’ombre démesurée ;
Je relis, rêveur(se), tes Lettres couronnant
Le Chemin de la Révélation,
Larmes sacrées qui dansent
Au Crépuscule du Grand Passage.

Ne pleure pas, petite voix !

Ma pensée enlace le Chagrin ;
Est-ce Ta Voix qui surgit de la Source
Dans laquelle je me noie ?
Voici que l’Azur bleu d’encre
Gicle du Firmament !

Ne pleure pas, petite voix !

La Nuit s’efface, elle m’offre Ton Visage,
Ton Sourire m'inspire et des notes exquises
Tremblent sur le Clavier de la Réviviscence !
La pluie coule derrière les vitraux.

Ne pleurons plus, petite voix !

L'oiseau s'envole, je reste Seul(e) ...
J'entends battre Ton cœur au fond du mien !
L'Infini se grave en nous.

10 décembre 2012

Suite au magnifique récital de poésie-musique organisé par "l'Association des amis de Bernard Siméone", en hommage au poète.


24 déc. 2012

UNIVERSALITÉ


 
 
 
Le bonheur des jours se grave, immortel
Sur le journal de l’espérance ;
Le chapelet de l’âge insuffle une promesse
Qui scintille dans un frémissement ;
La terre trace un sillon d’amour
Que tu cueilles suavement. 
 
Quand le temps s’en va, trop bref,
Il te reste à visiter chaque parcelle
Inexplorée de l’être intérieur ;
L’exultation tremble
Lorsque l’astre mystérieux
Pénètre ton âme. 
 
La rencontre fulgure l’instant,
Entends-tu cette ritournelle
Que 2013 entonne avec émoi ?
Quitte ce manteau d’indifférence
Exprime ta joie à connaître
L’Humanité qui te fait face. 
 
Marie-France Moriaux
 
 


 MEILLEURS VŒUX 
                

20 déc. 2012

ROSE DE CŒUR, "JACKY DU BÉARN"

9 décembre 2012


La fleur se love, émue, au creux de l’épineux
Qu'un pur manteau de neige enveloppe de givre ;
Son âme sage cueille un éclat doucereux
Que le ciel diaphane, à l’instant, lui délivre.

Dans le jardin désert, l’oiseau se tait, craintif,
La rose dépouillée offre sa délivrance ;
La mort lave son front d’un souvenir captif,
Il pleut sur l'herbe fraîche exultant d’espérance.

Se plaisant ici-bas, l’on subit le destin
Nul être ne réchappe à cette servitude ;
La belle qui s’endort sertit le ciel satin,
Sous ses yeux clos, se fond l’intime infinitude.

Amis, que voyez-vous lorsque le cœur saisi
Pose un regard d’amour sur la douleur brûlante ?
La froidure du jour guette l’homme transi,
Trouverons-nous la grâce en l’aube jaillissante !

              
 

COUP DE FOUDRE ENJÔLEUR



 Flânerie, Décines, décembre 2012.

L'espace enivrait l'élan de mes yeux,
Le soleil se cachait dans l'éther cotonneux…
S’appropriant mon ombre, il escortait mes pas ; 

Le Corbeau patriarche, en ce matin d’automne,
Sur un fil, haut perché, protégeait d’un œil noir
Ses petits... affamés.  

Il tint auprès des siens, ces propos détestables : 

— Guignez la Demoiselle en sa robe de Noces,
Altière, elle folâtre, on lui semble Étrangers !
Voit-elle notre Équipe avec son Savoir-faire ?
Rejoignons la mignonne, il ne faut point attendre,
Subtilisons ces grains qu’elle retient du bec ! 

La coquette chantait et sa gorge rieuse
Frémissait de plaisir sur les sillons fertiles… 

Voyant cette cohorte, un doux cœur frissonna ;
Voilà que l’amoureux, vaillamment, les surprit !
Lorsque chuta du bec l’Unique nourriture
Tous les coquins gloutons, croassèrent joyeux,
Croquant de l’insipide au bouquet défleuri !

Le couple parada d’un bref froissement d’ailes,
D’un soyeux roucoulis, s’enfuit au champ voisin. 

Lequel fut plus malin ? Le grand ? Le plus petit ?
Le plus intelligent sauva sa tourterelle. 

En vis-à-vis flatteur, l’astre me poursuivait,
Ensorcelant ma vue, il éclairait le ciel ! 

L’air pur de la campagne enjôlait mes narines,
J’oubliais la fumée à fleur de cheminée
Ces brumes du matin revêtant la nature,
Je longeais le sentier avec légèreté
Pensant à vous, mon être jubilait !



 

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